Nos Partenaires web :
|
Tél. : / 034 / 047
Fax :
@ :
|
|
|
|
|
 |
 Actualités de l'Agro-annuaire.com |
 |
|
|
|
 |
Production céréalière
(13/09/2010)
Les chiffres relatifs à limportante régression de la production céréalière en Tunisie, en 2010, fournis par le ministre de lagriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, Mr. Abdesselam Mansour, mardi 7 septembre, sur les chaînes de la télévision et de la radio nationales, à cause du changement climatique ont paru préoccupants à de nombreux téléspectateurs et auditeurs.
Dautant que la conjoncture mondiale est marquée par une régression similaire de la production céréalière dans les grands pays producteurs et une hausse de leurs prix et des prix de plusieurs autres produits agricoles.
Cependant, des analystes avertis préfèrent relativiser la portée de cette baisse de la production céréalière tunisienne, en signalant quau-delà de la récente problématique du changement climatique planétaire invoquée par le ministre, la production céréalière en Tunisie a toujours évolué en dents de scie, dune saison à une autre, en raison du climat naturel de la Tunisie qui est un climat semi aride et aride, et soumis à des aléas imprévisibles.
Le rendement, le vrai problème
Dailleurs, notent-ils, la baisse de 50% de la production céréalière et des grandes cultures en général en 2010, est une baisse enregistrée par référence à la production de lannée dernière 2009 qui a été bonne, atteignant quelque 20 millions de quintaux et cette régression est due davantage aux conditions climatiques naturelles du pays quà la récente problématique du changement climatique.
Il se peut que la saison agricole 2010/2011 dont les préparatifs ont commencé, soit meilleure et même exceptionnelle, comme il se peut quelle soit médiocre. La Tunisie peut connaître des années successives de sécheresse et de déficit pluviométrique grave, comme elle peut connaître des années successives fastes.
Les études stratégiques et prospectives sur ladaptation du secteur agricole en Tunisie au changement climatique encore incertain pour une partie des scientifiques, sont importantes, mais les solutions radicales et dans tous les cas de figure, évoquées dailleurs par le ministre, résident dans lamélioration du rendement, lutilisation des semences sélectionnées, et dune manière générale lapplication généralisée des techniques culturales modernes.
Dans les champs irrigués, le rendement par hectare atteint à peine 40 quintaux, alors quen France, il atteint 80 quintaux. Selon le ministre, lobjectif est datteindre, dans une première étape, un rendement de lordre de 50 quintaux par hectare, dans les périmètres irrigués.
Dans les superficies emblavées arrosées par la pluie, le rendement reste faible et avoisine les 25 quintaux par hectare, alors que lutilisation des semences sélectionnées na pas encore atteint les 10%, et ce au moment où les centres nationaux de recherche agronomique ont réussi à sélectionner plusieurs espèces et variétés, de haut rendement, résistantes et adaptées au climat tunisien et à la sécheresse, outre limportation de souches mères appropriées et leur multiplication en Tunisie.
Or, un des grands objectifs de la Tunisie dans le domaine est dassurer son autosuffisance en blé dur, à lorée de 2014, en portant le volume de la production nationale de blé dur à 14 millions de quintaux par an.
Dans ce tableau, et comme la montré le débat télévisé et radiophonique signalé, ce qui incite plus particulièrement à loptimisme, en Tunisie, malgré toutes les incertitudes de la conjoncture mondiale, à tous les niveaux, y compris lincertitude relative au changement climatique, est que les problèmes réels dans ce domaine sont cernés , connus et admis tant par les agriculteurs et les producteurs que par les responsables du gouvernement et de ladministration.
Source: Le Temps
Imprimer
|
|
|
 |
|
|
|
 |
|
|