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Jendouba: stratégie régionale pour développer la cuniculture
(13/09/2010)
Une stratégie régionale a été élaborée, à Jendouba, pour promouvoir la cuniculture et encourager l'adoption de la viande de lapin dans les habitudes culinaires du consommateur tunisien.
Cette stratégie vise, notamment, à renforcer l'élevage moderne des lapines mères afin de compter 2200 femelles, en 2016, contre 1000, en 2009, réduire l'élevage traditionnel de 2000 à 1500 lapines et augmenter la production de viande passant de 90 tonnes en moyenne par an, actuellement, à 194, en 2016.
Elle a, également, pour objectif de dynamiser le rôle de la profession dans la promotion du secteur, à travers la création de structures spécialisées et l'encouragement à la construction de locaux pour l'élevage cunicole.
Des campagnes de sensibilisation seront organisées pour faire connaître les mesures incitatives accordées à cette filière prometteuse et organiser les circuits de distribution. La stratégie prévoit, également, le renforcement de la formation en élevage et santé animale.
La cuniculture a connu, ces dernières années, un développement notable au niveau du rendement et de la maîtrise des techniques de l'élevage moderne, à la faveur des encouragements accordés à la filière. Même si elle ne nécessite pas de gros moyens d'investissements, cette activité se caractérise par une importante productivité facilitée par une grande fertilité de l'espèce animale, sans compter ses produits dérivés, dont la fourrure et les engrais organiques.
La filière attire de plus en plus de jeunes promoteurs et diplômés du supérieur et ce, depuis l'installation d'un abattoir moderne dans la région et la création d'une unité d'élevage à Aïn Draham qui encadre 19 éleveurs partenaires du projet et forme 80 autres.
Mohamed Ben Youssef, éleveur traditionnel, signale que son penchant pour la viande de lapin l'a incité à tenter l'expérience de l'élevage cunicole dans son jardin, à la manière traditionnelle.
L'expérience a été concluante ce qui l'a encouragé à développer et moderniser son projet. Reste que le consommateur n'a pas, encore, adopté la viande de lapin dans ses habitudes culinaires, malgré sa valeur nutritionnelle indéniable, fait-il remarquer.
Le même problème se pose pour Mme Khlifi qui a opté d'emblée pour l'élevage moderne pour ses avantages du point de vue coût et productivité et qui, malgré cela, éprouve des difficultés à écouler le produit, encore, boudé par les consommateurs.
La viande de lapin est, comme l'affirment les nutritionnistes, riches en fibres et protéines et faible en graisse et cholestérol.
Source: TAP Info
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