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La conférence sur les biotechnologies agricoles souligne le rôle des petits exploitants :
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Les biotechnologies agricoles dans les pays en développement devraient répondre aux besoins spécifiques des petits exploitants et, à cet effet, elles devraient encourager leur participation - aux côtés des autres intervenants - au processus décisionnel. Tel est le bilan de la Conférence technique internationale sur les biotechnologies agricoles qui s'est tenue à Guadalajara, au Mexique, du 1er au 4 mars 2010.
Les travaux ont débouché sur un accord sur les principaux éléments qu'il convient de réunir pour mettre les biotechnologies agricoles au service du monde en développement: accroissement des investissements, coopération internationale et politiques nationales et cadres réglementaires efficaces.
"Les biotechnologies agricoles ne sont pas largement utilisées dans les pays en développement et la recherche-développement dans ce secteur n'a généralement pas ciblé les besoins et les problèmes des petits exploitants", affirme M. Modibo Traoré, Sous-directeur général de la FAO, qui souhaite un changement de cet état de choses.
Environ 300 personnes de 68 pays - experts, décideurs politiques et représentants de la société civile et d'organisations internationales - ont pris part à la conférence.
Vision nationale
Chaque pays devrait avoir une vision nationale claire du rôle des biotechnologies, et examiner les options et les opportunités qu'elles offrent aussi bien dans le contexte du développement national économique, social et rural durables que dans le cadre des stratégies et des objectifs environnementaux nationaux, selon la conférence de Guadalajara.
Cette vision devrait être le fruit d'un processus impliquant tous les acteurs concernés et être soutenue par des stratégies efficaces de participation et de communication pour encourager et le public à s'impliquer et avoir son mot à dire lors des prises de décision.
La conférence de Guadalajara a convenu de la nécessité de politiques et de cadres réglementaires efficaces qui faciliteraient le développement et l'utilisation appropriée des biotechnologies dans les pays en développement.
Elle a aussi préconisé d'augmenter, dans les pays en développement, les investissements nationaux pour développer et encourager l'utilisation des biotechnologies au profit des petits exploitants et producteurs.
Le soutien international
Selon les participants, des partenariats plus solides entre pays et au sein de ces derniers, notamment des alliances Sud-Sud ou régionales, des partenariats public-privé et des partenariats en matière de recherche pour le partage des expériences, des informations et des technologies, faciliteraient le développement et l'utilisation des biotechnologies.
Pour rendre accessibles les biotechnologies agricoles aux pays en développement et s'assurer qu'elles répondent aux besoins particuliers des petits agriculteurs et producteurs, le soutien de la FAO, d'autres organisations internationales concernées et des bailleurs de fonds est indispensable.
Un tel soutien renforcerait notamment les capacités nationales pour développer et utiliser de manière appropriée les biotechnologies agricoles axées sur les besoins des petits exploitants et producteurs des pays en développement.
Biotechnologies et OGM
Les biotechnologies agricoles englobent un large éventail d'outils et de méthodologies qui sont appliqués dans une certaine mesure dans l'agriculture, l'élevage, la foresterie, la pêche, l'aquaculture et les agro-industries pour lutter contre la faim et la pauvreté, contribuer à l'adaptation aux changements climatiques et maintenir la base de ressources naturelles dans les pays en développement.
Le débat englobant les OGM empêche souvent le développement d'autres biotechnologies agricoles qui ne font pas l'objet de controverses quant à leur impact sur l'environnement, quant aux avantages qu'elles procurent aux petits producteurs et quant à leur rôle dans l'atténuation et l'adaptation aux changements climatiques.
Plusieurs études de cas illustrant la manière dont les biotechnologies peuvent contribuer au développement durable ont été présentées à la conférence: citons l'utilisation de marqueurs ADN pour l'amélioration génétique des moutons du Deccan en Inde, la caractérisation moléculaire pour développer des cultures microbiennes améliorées pour aliments et boissons fermentées en République dominicaine, au Mexique et en Thaïlande.
"De nombreuses biotechnologies sont appliquées dans un certain nombre de pays en développement, comme la fermentation ou l'insémination artificielle. Nous devons concentrer nos efforts en vue d'améliorer l'accès du plus grand nombre de pays en développement à ces biotechnologies", fait valoir en guise de conclusion M. Shivaji Pandey, Directeur de la Division de la production et de la protection des végétaux à la FAO.
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Publié le : 08/03/2010 | Source : FAO | Lu : 70 fois | Imprimer
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