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 MARCHÉS DES CÉRÉALES :
Plusieurs facteurs expliquent le redressent des cours des céréales ces dernières semaines. C’est bien et pourvu que ça dure ! Car à la différence des années 2009 voire 2010, les coûts d’implantation des cultures d’hiver pour 2012 n’augurent pas des revenus confortables même à 200 € la tonne de blé !

 La campagne céréalière de 2010 restera dans les annales, car il sera très difficile de renouveler l'exploit de dégager un bon revenu avec des prix rémunérateurs et des coûts de production faibles au regard de ceux constatés cet hiver. La récolte de 2012 pourrait même être similaire à celle de 2009, avec des charges supérieures aux prix de vente, mais cette fois-ci proches de 200 euros la tonne contre 120 euros trois ans auparavant !

Le niveau des céréales ne permet pas d'imaginer des marges économiques élevées

Ainsi, même si les prix des céréales se redressent, les producteurs entament la seconde moitié de la campagne avec une épée de Damoclès sur leur compte de résultat. Arvalis estimant à 217 euros la tonne le coût de production de blé pour 2010/2011, rémunération comprise, ce montant pourrait, par ricochet, donner une idée de ce qu'il sera pour 2011/2012, puisque les céréales d'hiver ont été implantées avec des prix des engrais et de l'énergie qui restent très élevés. Certes cette estimation repose sur un rendement de 7,1 t/ha, mais même une fois l'impact de la sécheresse corrigé, le coût de production dépasse allègrement les 200 €. C'est-à-dire proche des prix de ventes actuellement en vigueur.

Dans ces conditions, le niveau des prix des céréales ne permet pas d'imaginer des marges économiques élevées. Les céréaliers sont mêmes à la merci d'un moindre retournement de tendance. Quant aux éleveurs, le niveau actuel des prix auxquels ils vendent leurs animaux est bien trop faible pour espérer une rémunération correcte de leur activité.

Quoi qu'il en soit, les producteurs de blé ont plus que jamais besoin de prix élevés, et ils ont toutes les raisons d'être à la merci du moindre signe du marché qui va dans ce sens. En attendant, il serait judicieux de sécuriser une partie de leur chiffre d'affaires pour 2012/2013 en se positionnant sur les marchés. Mais avant de prendre une décision, il n'est pas inutile de s'entretenir sur le sujet avec son collecteur ou avec une société de conseil spécialisée.

Les capacités d'exportation des principaux exportateurs réduites

Les dernières informations communiquées par FranceAgriMer montrent toutefois que les marchés des céréales pourraient rester à des niveaux élevés pendant plusieurs semaines en France et en Europe. Le recul de près de 15 centimes de l'euro par rapport au dollar en queqlues semaines augmente mécaniquement les prix des céréales tout en les rendant plus compétitives. Pour le blé, l'écart de prix est de l'ordre de 3 à 4 dollars par tonne en ce début janvier, selon FranceAgriMer. La sécheresse en Amérique du sud augure des baisses de rendement importantes de maïs et par ricochet, des tensions sur les marchés des céréales dans leur ensemble.

Les regards sont aussi portés cet hiver sur l'Ukraine qui, après la sécheresse de l'automne, prévoit un recul de sa production de 6Mt à 14,5 Mt. « Ces perspectives suscitent déjà des interrogations sur l'orientation que pourrait rendre la politique ukrainienne à l'exportation lors de la prochaine campagne », écrit FranceAgriMer dans son dernier bulletin mensuel. D'ores et déjà, le gouvernement ukrainien prévoit le doublement de son stock de report.

Dans le même temps, le bon début de campagne réduit les capacités d'exportation des principaux exportateurs, à commencer par la France qui a déjà engagé 5,1 Mt sur les 8,7 Mt disponibles vers les pays tiers. A l'inverse, les difficultés et le coût d'acheminement ne rendent pas le blé russe et kazakh compétitif sur le marché nord européen.

 

 

Publié le : 13/01/2012 | Source : Agrisalon | Lu : 101 fois | Imprimer
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