Effluves épicés : La carotte, vue et approuvée
|
Pourquoi des bons alimentaires à la place de la Caisse de compensation!
|
|
|
|
|
|
Nos Partenaires web :
|
Av. Tél. : / 034 / 047
Fax :
@ :
|
|
|
|
|
|
Dossiers de l'Agro-annuaire.com |
|
|
|
|
|
Effluves épicés : Le sucre, notre amour :
|
Le sucre, cette substance à saveur douce, nous a séduits dès les premiers temps de sa découverte.
Son nom magique, çokkor, est dérivé du sanscrit, la langue des anciens Indiens (dAsie), sacara.
La majorité des langues usuelles dans les cinq continents ont gardé ce terme, plus ou moins altéré.
Malgré son prix élevé, le sucre a toujours été abondamment utilisé dans notre cuisine. Rehausseur de goût pour les mets sucrés, le café matinal en premier lieu, et les petites friandises consommées en guise de coupe-faim, ou pour donner plus de plaisir aux interminables parties de tahlyet-el fom (adoucissements de bouche), le sucre nous accompagne du matin au soir.
Le rôle du sucre en tant que conservateur universel na jamais été oublié non plus.
Les grandes maisons citadines utilisaient les mets sucrés et salés et lutilisent toujours pour conserver les petites préparations concoctées avec amour et dégustées dans des occasions où la chaleur de la rencontre rime avec la douceur des passe-temps dune grande délicatesse.
Cest au milieu du XIXe siècle et surtout au début du XXe que des migrants de notre voisin de lEst ont introduit une nouvelle habitude qui avait pris racine chez eux. La consommation quotidienne de nombreuses tasses, il sagit plutôt de petits verres, de thé fortement sucré...
Campagnards, villageois et citadins ne juraient que par ce nouveau breuvage.
Le thé nest jamais débité seul, mais toujours avec la quantité de sucre qui convient, et celle-ci est conséquente. Imaginez pour un thleth, le tiers dune once ouqiya , cest-à-dire 10g de thé, est consommé avec pas moins de 100g de sucre (la ouqiya pèse 30g à peu près).
Les médecins et nutritionnistes des années quarante et cinquante du siècle dernier ont dénoncé cette nouvelle drogue, le «théisme».
Puis les choses se sont un peu calmées, pour reprendre de plus belle; jeunes et moins jeunes se sont mis à absorber des quantités impressionnantes de douceurs, à longueur de journée, adoucies, pas par du sucre de canne ou de betterave sucrière, non, mais par «la saccharine», une découverte de chimistes travaillant sur le goudron de la houille. Imaginez bien. Et puisque rien narrête le progrès, la saccharine, découverte en 1879, a bien vieilli. Elle a été remplacée par dautres produits de synthèse dont certains sont, tenez-vous bien, 2.000 fois plus sucrants que le sucre.
La médecine aidant, beaucoup dinconditionnels du doux se sont tournés vers ces nouveaux «édulcorants» les spécialistes les appellent ainsi par peur de développer des maladies chroniques et, surtout, pour garder une belle silhouette. Ceci nest pas sans danger pour la santé des consommateurs. Et la polémique fait rage. Nous en attendons toujours le dénouement, mais la prudence est de mise.
Habitués au sucre blanc raffiné, certains parmi nous ils sont de plus en plus nombreux commencent à délaisser le sucre de betterave au profit du sucre brun de canne, vendu sous des labels étrangers, mais coûtant cinq à six fois plus cher.
Ils pensent que tenir à sa santé na pas de prix.
Tout récemment, du sucre «bio» a commencé à être commercialisé par la grande distribution; peut-être prendra-t-il la relève des autres «sucres»; pour le moment, seuls les gens aisés peuvent lacquérir.
Tout cela pour dire que nous nallons jamais nous détourner de cette substance, à saveur douce, quel quen soit le prix.
|
|
Publié le : 20/02/2012 | Source : La Presse | Lu : 27 fois | Imprimer
|
|
|
|
|