Effluves épicés : La carotte, vue et approuvée
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Produits alimentaires de base _ Hausse des prix : Les consommateurs trinquent :
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Causes de la flambée des prix: écoulement massif et illégal de produits alimentaires vers l'extérieur
Le consommateur continue à souffrir de la hausse des prix observée dans lensemble des marchés et des centres commerciaux. Hier encore, les ménagères affichaient une mine déconfite devant les prix édités sur les pancartes au Marché central. «Cette hausse vertigineuse des prix dure depuis des mois, souligne Monia, femme au foyer, mère de quatre enfants.
Beaucoup ont fait la révolution parce quils navaient pas de travail et pas de quoi manger. En fin de compte, cest leffet contraire qui sest produit. La vie est devenue plus dure pour les pauvres ». Cette hausse a notamment touché les denrées alimentaires de base influant par ricochet sur le budget des ménages qui, aujourdhui, doivent consacrer une part de plus en plus élevée à lalimentation.
Aux marchés : Central, Sidi el Bahri, La Fayette, les prix des légumes et des fruits sont pratiquement les mêmes, mais plus élevés que ceux pratiqués lannée dernière. Les petits pois se vendent à 2,1 DT le kilo, les tomates à 750 millimes le kg, les pommes de terre à 740 millimes le kilo, les piments doux à 2,4 DT le kilo et les oignons, le céleri et le persil sont écoulés respectivement à un dinar le kg et à 400 millimes la botte.
Le prix du kilo de certains fruits est également très élevé dépassant, pour certains, deux dinars le kilo. Des fruits comme les pommes et les poires sont pratiquement inabordables, se vendant dans certains marchés et centres commerciaux à plus de deux dinars le kilo. Les bananes se vendent à deux dinars le kilo. Le prix des oranges oscille, quant à lui, entre 750 millimes et 1,5 DT le kilo. « Pour un père de famille nombreuse, il est très difficile de joindre les deux bouts. La laitue se vend à 700 millimes. Ma femme prépare beaucoup de potages à base de légumes. Cest ce qu'il y a de moins cher pour notre famille qui compte cinq membres. Il faut au moins débourser trois dinars pour acheter les légumes nécessaires à la préparation de bouillons de légumes.
Jour après jour, je débourse environ vingt dinars pour acheter fruits et légumes pour mon foyer». Malgré lapprovisionnement suffisant du marché en viande et volailles, laugmentation a également touché ces deux produits.
Lannée dernière, les prix à la consommation des denrées alimentaires ont connu une hausse de 0,3%. Le secteur des viandes blanches (volailles....) a connu une hausse de 4,1%. Le prix du kilo de poulet vivant se vend entre 2,100 dinars et 2,600 dinars le kilo. Le kilo du poulet prêt à cuire oscille entre 4,800 et 5 dinars, alors que la marge de bénéfice pour les producteurs est estimée à plus de 20%.
En comparant les prix à la consommation des denrées alimentaires de base aux prix du marché de gros, on peut observer quune marge bénéficiaire confortable est réalisée sur certains produits alimentaires. A linstar de ce qui sest passé lannée dernière pour le secteur des viandes blanches, les producteurs ont réduit leur production pour pouvoir augmenter les prix. La plupart des ménages souffrent également de laugmentation des prix de certaines denrées comme les produits laitiers dérivés, les biscuits, les boissons, les sucreries....consommées en grande quantité par les enfants.
Ces denrées ont connu une véritable hausse depuis lannée dernière. Les raisons invoquées: la fixation des prix qui fluctuent suivant loffre et la demande pour certains produits, ainsi que la fuite illégale dun très grand nombre de produits vers des pays voisins qui ont entrainé une flambée des prix.
Conséquence: cela a entraîné une hausse de lindice des prix à la consommation familiale qui a connu une hausse depuis lannée dernière. Lors de la réunion périodique du ministère du Commerce qui a eu lieu la semaine dernière, M. Laâbidi, chargé de mission auprès du département du commerce, a souligné que le trafic et lexportation illégale dun nombre très élevé de denrées alimentaires de base représentaient la principale cause de la hausse des prix sur le marché.
Une des solutions prévues: accroître le contrôle des points de vente sur tout le territoire en renforçant les équipes des agents de contrôle économique. A la veille du Mouled, les consommateurs doivent faire face à la hausse du prix des fruits secs utilisés pour la préparation de la célèbre assida.Les grains dAlep sont écoulés à environ quatorze dinars le kilo. Les noisettes sont vendues à plus de vingt dinars le kilo.
Quoi que cela leur coûtera, les Tunisiens ne se priveront pas.
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Publié le : 03/02/2012 | Source : La Presse | Lu : 89 fois | Imprimer
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