Nos Partenaires web :
|
Tél. : / 034 / 047
Fax :
@ :
|
|
|
|
|
|
Dossiers de l'Agro-annuaire.com |
|
|
|
|
|
Des experts internationaux limitent les niveaux de mélamine dans les aliments :
|
La quantité maximale de mélamine autorisée est de 1 mg/kg dans les préparations en poudre pour nourrissons, et de 2,5 mg/kg pour les autres aliments et les aliments pour animaux, selon les nouvelles règles établies par la Commission du Codex Alimentarius, l'organe des Nations Unies chargé de fixer les normes alimentaires.
La mélamine est un composé chimique aux nombreuses utilisations industrielles, dont la fabrication de plastique, de vaisselle, d'ustensiles de cuisine et de revêtements. Des traces de mélamine entrent inévitablement en contact avec la nourriture sans que cela constitue un problème pour la santé.
La substance est toutefois toxique à fortes concentrations. A cause de l'adjonction délibérée et illégale de mélamine induisant un accroissement de la teneur apparente en protéines, des niveaux élevés de mélamine ont été découverts récemment dans les préparations pour nourrissons, le lait en poudre et les aliments pour animaux domestiques, à l'origine de décès, ou de graves maladies de centaines de milliers de bébés et d'enfants.
"L'établissement de niveaux maximum aidera les gouvernements à faire la distinction entre de faibles niveaux inévitables de mélamine sans danger pour la santé, et une adultération intentionnelle. Ces limites leur permettront de protéger la santé publique sans créer d'obstacles inutiles au commerce international", a déclaré Martijn Weijtens, Président du Comité du Codex sur les contaminants dans les aliments.
Bien qu'elles ne sont pas juridiquement contraignantes, les nouvelles limites fixées permettent aux pays de refuser l'importation de produits dont la teneur en mélamine est excessive.
La 33ème Session de la Commission du Codex Alimentarius, qui s'est tenue à Genève, a rassemblé quelque 500 délégués d'environ 130 pays. Parmi les autres décisions prises à cette réunion, citons les suivantes:
Mesures d'hygiène pour salades et fruits de mer
Les légumes frais à feuilles, qui font partie d'une alimentation équilibrée, sont cultivés dans diverses conditions et commercialisés à l'échelle locale et mondiale pour approvisionner les consommateurs toute l'année. Dans leur parcours de la ferme à la table, ces produits risquent d'être contaminés par des agents pathogènes comme la salmonelle, E. coli et le virus de l'hépatite A.
Les nouvelles mesures du Codex dispensent des conseils spécifiques en matière de production, récolte, conditionnement, transformation, stockage, distribution, commercialisation et éducation du consommateur afin de réduire les risques liés à la sécurité sanitaire de ces produits. Ces recommandations préconisent entre autres le contrôle des eaux d'irrigation, le refroidissement et le stockage, ainsi que le lavage correct des mains des consommateurs.
La Commission a en outre dispensé des avis spécifiques sur comment combattre les bactéries dans les fruits de mer tout au long de la chaine alimentaire. Ces dernières années, on a assisté à une progression des flambées de maladies d'origine alimentaire causées par la bactérie du genre Vibrio, normalement associées à la consommation de fruits de mer, en particulier les huîtres. Ces nouvelles mesures contribueront à atténuer les risques.
Aflatoxines
Des niveaux maximum de 10 microgrammes/kg d'aflatoxines ont été fixés pour les noix du Brésil décortiquées prêtes à consommer, et de 15 microgrammes/kg pour les noix du Brésil décortiquées destinées à une transformation ultérieure, tandis que la Commission a également adopté un code d'usages pour empêcher cette contamination.
Les aflatoxines sont des champignons toxiques cancérigènes susceptibles de contaminer le maïs, les arachides et d'autres cultures telles que les fruits à coques, sous certaines conditions.
Nouvelles techniques pour déterminer l'origine des aliments
L'analyse et l'échantillonnage sont la base même des procédures d'inspection et de contrôle des aliments. Les nouvelles directives adoptées par la Commission permettront d'effectuer des essais pour déterminer si les aliments sont issus de biotechnologies modernes, afin d'authentifier les variétés alimentaires, comme les espèces de poissons, et établir la présence d'allergènes.
L'accord sur les directives est le fruit d'un consensus international important dans le domaine des biotechnologies, où la Commission a déjà mis au point un certain nombre de lignes directrices liées aux évaluations de la sécurité sanitaire des aliments issus des biotechnologies modernes.
La Commission du Codex Alimentarius, administrée conjointement par la FAO et l'OMS depuis 47 ans, fixe les normes alimentaires internationales pour protéger la santé des consommateurs et garantir des pratiques loyales dans le commerce des aliments. Les résultats de ses travaux forment le Codex Alimentarius (code alimentaire, en latin), une série de normes internationales de sécurité sanitaire et de qualité des aliments. Ces normes, introduites dans les législations nationales, contribuent à la sécurité de nos aliments et au commerce international.
La Commission du Codex Alimentarius est l'exemple le plus ancien de coopération interinstitutions au sein du système des Nations Unies. Elle est constituée de 182 Etats membres et d'une Organisation membre, l'Union européenne.
|
|
Publié le : 08/07/2010 | Source : FAO | Lu : 77 fois | Imprimer
|
|
|
|
|